En bref
Il y a quelques années, on en était encore aux coussins péteurs et à l'encre sur la chaise. Maintenant, avec les réseaux sociaux, les mauvaises farces, le harcèlement ou le mobbing ont pris de nouvelles formes et leur ampleur est démultipliée par la facilité de partage. De plus, l’anonymat et le fait que l'agresseur n'est pas confronté à la réaction de la victime fait que ces comportements sont en général plus violents que dans la vraie vie.
Souvent, les victimes de cyberharcèlement n’osent pas en parler, de peur d’être incomprises.
Si tu subis ce genre d'attaques, parles-en avec des personnes de confiance, si possible qui connaissent les nouvelles technologies ou adresse-toi directement à un service spécialisé. Dans les cas plus graves, tu peux porter plainte auprès de la police. Veille à prendre toutes les preuves du harcèlement (par exemple printscreen).
Certaines plateformes en ligne offrent la possibilité de signaler les contenus indésirables. Utilise cette fonction pour retirer ces contenus. Avant de les signaler, veille toutefois à en faire des copies ou des printscreen au cas où tu devrais prouver le harcèlement, en particulier si les menaces sont graves (menaces de mort, d'atteintes physiques, etc.).
Conseils
- Si tu es victime de cyber-harcèlement, parles-en à une personne de confiance ou à un service compétent. Dans les cas plus graves, une plainte peut-être déposée à la police.
- Si quelqu’un que tu connais une victime de cyber-harcèlement, agis et parles-en à des personnes de confiance (professeur, parents, service spécialisé). Ne reste pas indifférent, même si tu n’es pas concerné directement.
- Fais attention à ce que tu publies sur Internet. Certaines publications pourraient se retourner contre toi.